Aleph, piano de l’Orient musicalement éclectique

Aleph ou Le piano de l'Orient donne des concerts tout a? fait « hors du commun », ou, pluto?t, tout a? fait libanais. Parce qu'on y chante en franc?ais, en anglais et en arabe, de Sabah a? Brel, sur des rythmes flamenco jazz ou orientaux. Il l'a de?montre? dernie?rement au Festival de Dbaye?, mais aussi a? l'Olympia de Paris. Sa musique illustre et incarne le Liban, le Liban d'aujourd'hui, ce Liban ou? l'on parle trois langues en me?me temps, ou? l'on mange des plats venus des quatre coins du monde et ou? la musique harmonise le quotidien. Dans cette course a? l'identite?, il ne peut plus se contenter de jouer uniquement de la dabke?, affirme-t-il. «Notre culture s'adapte a? la socie?te? tout comme ma musique la refle?te.»

Aleph encourage l'ouverture et la diffusion des liens inter et extraculturels. La musique est son langage universel. Le pianiste se confie et e?le?ve la musique a? la plus belle des langues.

 

Pourquoi Aleph ?

 

Adolescent, mes amis m'appelaient de?ja? Aleph, et c'est en 2001 que ce nom a e?te? officialise? a? l'occasion du Festival de Byblos. Les producteurs demandaient un nom de sce?ne qui me correspondait, a? moi et a? mon style de musique. C'est la premie?re lettre de mon nom de famille, Abi Saad, et la premie?re lettre de l'alphabet arabe. Ce pseudonyme, au parfum oriental, marque ma signature ici et ailleurs.

 

Pourquoi le piano ?

 

C'est a? 4 ans que je commence a? pianoter sur un clavier ou? les touches noires ne sont que des traits de peintures. Au fil du temps, mon oreille s'aiguise doucement et les me?lodies que je joue sonnent faux sans les die?ses et les be?mols. Je grandis et mon clavier prend de la grandeur, lui aussi.
J'ai une affection particulie?re pour cet instrument me?lodique et harmonique a? la fois. J'ajouterai me?me que c'est un instrument de percussion, je peux l'utiliser en y ajoutant des effets de style et encourager mon public a? suivre le rythme en claquant des mains afin d'accentuer la rythmique.

 

Un souvenir musical ?

 

L'Olympia ! C'est un re?ve vieux d'une vingtaine d'anne?es qui prend enfin vie. Je suis retombe? en enfance. L'excitation, l'enthousiasme et la joie se lisaient sur le visage de tous les musiciens qui m'accompagnaient. Le public e?tait majoritairement libanais. Mais comme tout n'est pas toujours rose aux pays des re?ves, avant le concert de l'Olympia, on m'a mis des ba?tons dans les roues. En France, la loi ne permet pas d'enregistrer un pseudonyme, contrairement aux marques par exemple, qui elles peuvent l'e?tre. Un groupe d'activite?s culturelles et sportives intitule? Aleph avait envoye? un message revendiquant l'appartenance de cette appellation. La presse re?agit au quart de tour, l'histoire fait boule de neige, mais tout rentre dans l'ordre peu avant la prestation. Alors mauvais coup de pub ou pas ? La page Facebook connai?t une hausse de popularite?, avec plus 400 likes en quelques heures. Existe-t-il une mauvaise publicite? ?